Les États signataires réaffirment leur engagement à respecter les règles et prescriptions internationales, conformément aux traités spatiaux de l'ONU. Ils soutiennent également leur développement au sein de forums multilatéraux tels que le Comité des Nations unies pour les utilisations pacifiques de l'espace extra-atmosphérique, et s'efforcent de contribuer à une exploration et une utilisation durables et responsables de l'espace. Les accords Artemis soulignent en particulier l'importance du multilatéralisme.
Avec la Suisse, les accords comptent désormais 37 États signataires, de tous les continents. Outre la Suisse, d'autres pays membres de l'Agence spatiale européenne (ESA), comme l'Allemagne, la France, l'Italie et le Royaume-Uni, en font également partie.
En signant les accords Artemis, la Suisse réaffirme son intérêt pour une coopération renforcée avec les États-Unis et d'autres pays signataires. Elle réitère en outre son intention de créer les meilleures conditions possibles pour la recherche et l'industrie spatiales suisses en vue de leur participation à de futures missions de la NASA.
Lors de la signature, le conseiller fédéral Guy Parmelin a rappelé le partenariat de longue date qui existe entre la Suisse et la NASA dans le domaine de l'exploration spatiale habitée et des sciences de l'espace et de la Terre. Il a en outre précisé qu'en signant les accords, la Suisse réaffirme sa conviction que la coopération est la clé d'une exploration pacifique, sûre, équitable et durable de l'espace.
L'administrateur de la NASA, Bill Nelson, a souhaité la bienvenue à la Suisse dans la famille des signataires des accords Artemis. Alors que toujours plus de pays s'aventurent dans l'inconnu, il a rappelé l'importance, maintenant plus que jamais, d'aborder la recherche spatiale dans un esprit d'ouverture et de pacifisme, et a exprimé sa hâte d'étendre au cosmos les valeurs et les normes communes des États signataires.
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