
Le 1er octobre prochain, vous fêterez 43 années au service du DFAE. Quels sont les moments ou projets qui vous ont le plus marquée durant votre belle carrière ?
Il y a eu de beaux moments et aussi de très tristes évènements. Le coup d’état au Libéria au tout début de ma carrière a certainement eu un gros impact sur la suite de ma carrière mais aussi dans ma vie privée puisque c’est au Libéria que j’ai connu mon mari. Nous célébrons cette année nos 35 ans de mariage.
Des beaux moments il y en a eu beaucoup, un me vient à l’esprit c’est le vol inaugural d’Edelweiss aux Seychelles.
Le travail d’un/une consule reste parfois discret mais essentiel. Quels aspects de votre métier vous ont semblé les plus enrichissants ou les plus exigeants ?
Le travail d’un consul est très varié et très enrichissant. En fait, souvent nos concitoyens viennent vers nous lorsqu’ils ont un problème. Nous essayons tout notre possible pour les résoudre avec eux ou au moins leur donner des informations qui leur permettent de trouver une solution. La colonie suisse est différente d’un pays à l’autre et les problèmes aussi. Mais ce qui reste partout, ce sont évidemment les cas consulaires qui peuvent être parfois complexes mais aussi dramatiques. En tant que personne, il faut faire preuve d’empathie tout en n’oubliant pas de garder en tête les possibilités qui sont offertes et les limites de ce que peut faire l’ambassade.
Qu’est-ce que vous retiendrez de la Tunisie – sur le plan professionnel, mais aussi personnel ?
J’ai beaucoup aimé mon séjour en Tunisie. Le climat y est fantastique sauf peut-être le mois d’août ! Les jeunes de ce pays ont beaucoup de talents et font preuve de ténacité et d’ambition.
Que dire sur les magnifiques paysages, la culture et les spécialités culinaires de la Tunisie !
Quels conseils donneriez-vous à celles et ceux qui souhaitent s’engager dans la carrière consulaire aujourd’hui ?
Pour les personnes intéressées à la carrière consulaire, il faut en particulier être flexible puisqu’environ tous les 4 ans, on change de pays. Il faut aussi avoir envie d’apprendre à connaître des cultures différentes et à les respecter. Il y a beaucoup d’avantages à exercer une telle profession particulièrement si l’on est curieux mais il y a aussi des contraintes.
Après ces belles années au service du DFAE, qu’espérez-vous désormais réaliser ?
Il y a quelques pays que je n’ai jamais eu l’occasion de visiter, particulièrement en Amérique du Sud et aussi d’autres en Europe. Une fois que nous serons établis dans notre nouvelle demeure, nous projetons de faire quelques voyages et aussi de profiter de notre famille. Nous nous réjouissons aussi de faire partie d’une communauté et cette fois pour plus longtemps de 4 ans.
Le mot de la fin ?
J’aimerais profiter de ces quelques lignes pour remercier mon équipe à l’ambassade. C’est vraiment grâce à cette équipe formidable que chaque matin je me suis rendue au bureau avec plaisir.