Synonyme d’indépendance, l’éducation accroît les chances d’obtenir un emploi rémunéré et de sortir de la pauvreté. La DDC s’engage en faveur du droit à l’éducation des plus pauvres et des plus défavorisés, leur ouvrant ainsi la voie à une participation à la vie sociale, politique et économique.
Éducation de base et formation professionnelle
le Bureau de la coopération suisse au Niger soutient le développement de systèmes d'éducation de base et de formation professionnelle de qualité en milieu rural à travers trois programmes.
FOPROR : Appui à la formation professionnelle rurale
Au Niger, 1 500 000 jeunes, majoritairement du milieu rural, sont déscolarisés ou non scolarisés et sans réelle perspective d’insertion.
La Coopération suisse soutient un programme de formation professionnelle rurale, en appui aux politiques publiques progressivement développées dans ce secteur. Il est particulièrement ouvert aux filles et garçons déscolarisés ou non scolarisés en milieu rural, des régions de Dosso et Maradi.
PAQUE : Appui à la qualité de l'éducation
L’accès des jeunes à l’éducation progresse au Niger. Le taux brut de scolarisation est passé de 42 % en 2001 à 73% en 2010. Si cette croissance est rassurante, elle n’est que faiblement soutenue par une exigence qualitative de l’éducation. Dans ces conditions, le taux d’abandons reste très élevé, il touche trois enfants sur dix et plus de 80% des enfants n’acquièrent pas les compétences fondamentales en mathématiques et en français. Pour soutenir les engagements du Niger dans ce secteur, la coopération suisse met en oeuvre un programme d’appui à la qualité de l’éducation.
PEAJ : Appui à l'éducation alternative des jeunes
Au Niger, 66% des jeunes de 9 à 14 ans, dont deux tiers de filles, sont déscolarisés ou non scolarisés. Ils entrent dans la vie active avec pour seule alternative des activités professionnelles non qualifiées qui les installent dans la précarité.
La coopération suisse met en oeuvre un programme d’éducation alternative dans les régions de Dosso et Maradi ayant pour objectif l’intégration socioéconomique des jeunes non scolarisés et descolarisés.